dimanche 16 décembre 2018
mercredi 20 juin 2018
Antoine Emaz
"Clarté calme du matin; une stabilité sans poids, massive et légère à la fois. Un flottement plutôt, sans flou de l'air.
Aucune aventure, voyage en perspective ou désir.
Pleinement ici, maintenant, de passage."
Extrait de Prises de mer paru aux éditions le phare du cousseix en 2018
Antoine Emaz est né à Paris en 1955. Il vit à Angers. Poète majeur du champ poétique contemporain, il est l'auteur de très nombreux recueils notamment aux éditions Tarabuste. Ses deux derniers ouvrages parus aux éditions Unes en 2017 ( Passants) et aux éditions le phare du cousseix en 2018 (Prises de mer) témoignent de ses séjours prolongés au bord de l'océan. "Jusqu'à l'horizon la mer vide."
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| Paris, St Sulpice le 10 juin 2018 |
"Clarté calme du matin; une stabilité sans poids, massive et légère à la fois. Un flottement plutôt, sans flou de l'air.
Aucune aventure, voyage en perspective ou désir.
Pleinement ici, maintenant, de passage."
Extrait de Prises de mer paru aux éditions le phare du cousseix en 2018
Antoine Emaz est né à Paris en 1955. Il vit à Angers. Poète majeur du champ poétique contemporain, il est l'auteur de très nombreux recueils notamment aux éditions Tarabuste. Ses deux derniers ouvrages parus aux éditions Unes en 2017 ( Passants) et aux éditions le phare du cousseix en 2018 (Prises de mer) témoignent de ses séjours prolongés au bord de l'océan. "Jusqu'à l'horizon la mer vide."
mardi 12 juin 2018
Marcelline Roux
"J'aime croire qu'un simple jardin puisse contenir en résumé tout ce qu'un homme est en devoir de comprendre et d'attendre. Limiter le monde à quelques mètres, est-ce une fuite ou une préparation à l'ouverture?
Trop souvent, il m'a semblé que la course en avant menait à des impasses: l'agitation, la consommation, le plaisir immédiat. Tout ce qui devrait donner à l'homme le sentiment de sa toute puissance, le rend en fait d'une infinie fragilité."
Extrait de Celles qui regardent paru en 2017 aux éditions Rhubarbe
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| Marché de la poésie Place St Sulpice à Paris le10 juin 2018 |
"J'aime croire qu'un simple jardin puisse contenir en résumé tout ce qu'un homme est en devoir de comprendre et d'attendre. Limiter le monde à quelques mètres, est-ce une fuite ou une préparation à l'ouverture?
Trop souvent, il m'a semblé que la course en avant menait à des impasses: l'agitation, la consommation, le plaisir immédiat. Tout ce qui devrait donner à l'homme le sentiment de sa toute puissance, le rend en fait d'une infinie fragilité."
Extrait de Celles qui regardent paru en 2017 aux éditions Rhubarbe
